Soumis par Nicolas HOFFMANN le Lundi 6 janvier 2020 - 17:18
Le risque de crédit est le risque de pertes résultant de l’incapacité pour un opérateur économique de répondre à ses obligations contractuelles de nature pécuniaire.
Communément, la notion renvoie à l’incapacité pour un emprunteur de rembourser le principal et les intérêts de ses emprunts, synonyme pour le créancier d’une interruption des cash-flows de son investissement et l’augmentation des coûts de recouvrement.
La gestion de ce risque est vitale pour les établissements de crédit qui doivent évaluer le plus fidèlement possible celui-ci, en se reposant notamment sur des outils informatiques tels que des systèmes experts.
Le risque de crédit est généralement mitigé par des cash-flows plus importants. Dans la mesure où le risque de crédit est assumé par les investisseurs, un actif plus risqué justifie un rendement plus élevé pour ces-derniers.
En outre, il peut être minoré par la mise en place de garanties de diverses natures, comme des sûretés personnelles (cautionnement) ou réelles (hypothèque, gage).
Les conséquences financières d’un événement de crédit (faillite, défaut de paiement, restructuration) vont alors largement dépendre de l’existence de ces différentes sûretés.
Enfin, le droit bancaire, le droit financier ainsi que le droit des entreprises en difficulté peuvent altérer significativement l’impact d’un événement de crédit et favoriser, selon les situations, un créancier au détriments des autres.
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