Selon ABC Arbitrage, institution spécialisée dans cette activité, les arbitrages à clauses suspensives sont ceux « qui comportent certains risques dans le protocole de convergence ». Ils s’opposent donc à l’arbitrage par convergence mécanique.
Le « risque arbitrage » ou event driven est réussi si la condition attendue est bel et bien réalisée. Par exemple, une rumeur de projet de fusion qui doit être confirmée.
Cette activité implique souvent la collaboration d’une équipe transdisciplinaire incluant traders, analystes, juristes, fiscalistes.
Des consultants en sciences politiques peuvent aussi être sollicitées, dans la mesure où certaines OPA et OPE sont subordonnées à l’accord des autorités de tutelle (Autorité de la concurrence, Commission européenne, etc).
Les risques sont cependant « systématiquement identifiés et bénéficient d’une couverture adaptée ».
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