Le risque de liquidité est le risque encouru par un opérateur économique de ne pas parvenir à trouver de contrepartie à une opération visant à obtenir des liquidités, à un instant donné et pour un prix donné.
Ce risque peut en réalité renvoyer à trois types de liquidité: La liquidité « banque centrale », la liquidité de marché et la liquidité de financement1 .
La liquidité « banque centrale » est assurée par les banques centrales qui jouent le rôle de prêteur en dernier ressort. Il s’agit donc d’un « réservoir ultime » de liquidité2 . De cette offre de liquidité initiale découle les autres liquidités.
La liquidité de marché correspond à la liquidité des actifs négociables échangés sur un marché. On parle de marché très liquide lorsqu’une place de marché permet une revente quasiment instantanée d’un actif sans perte de valeur. On parle de marché peu liquide lorsque la valeur liquidative d’une position est éloignée de sa valeur d’achat.
Enfin, la liquidité de financement est la capacité d’une entreprise à faire face à ses décaissements par la mobilisation rapide de flux de trésorerie entrants tels que l’obtention d’un financement. Cette liquidité dépend donc de la variation de deux paramètres: Les flux de trésorerie sortants (décaissements) et le coût de l’obtention d’un financement (qui peut lui même dépendre du risque de liquidité de marché ou de banque centrale).
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